La chaux hydraulique Unilit, une chaux à double prise

 

Obtenue à partir de la calcination d’un calcaire riche en argile, siliceux, la chaux hydraulique Unilit n’a pas les mêmes propriétés que la chaux aérienne. Le taux moyen d’argile est situé entre 10 et 20%. La chaux hydraulique Unilit effectue en effet une double prise, une première, rapide, au contact de l’eau et une seconde, beaucoup plus lente au contact de l’air.

Les composants issus de la calcination de l’argile permettent de retenir l’eau et assurent la première prise, tandis que les 80% de calcite assurent la prise à l’air.

La chaux hydraulique connaît donc une prise rapide et est plus simple à appliquer.

Elle est par contre moins malléable que la chaux aérienne et ne peut pas être utilisée dans des badigeons à cause de l’eau.

Plus résistante, elle permet de réaliser des ouvrages plus solides et de la maçonnerie.

Les différents aspects de la chaux Unilit

Chaux Unilit extra fin

Extra fin

Chaux Unilit fin

Fin

Chaux Unilit structuré

Structuré

Chaux Unilit très structuré

Très structuré

L’histoire de la chaux

 

Auparavant, le choix des matériaux de construction était déterminé, outre par des considérations économiques et fonctionnelles, par la capacité et l’expérience des constructeurs qui connaissaient les qualités spécifiques et destinaient donc les divers matériaux aux diverses situations.

Les éléments fondamentaux pour chaque ouvrage architectural ont été le bois, la pierre et la terre. L’homme s’est tourné vers ces matériaux pour construire son habitation. L’utilisation du mortier et de l’enduit, née avec la découverte de la maçonnerie, a évolué parallèlement à la connaissance des matériaux et des techniques de construction.

Jusqu’à la découverte et à la diffusion du ciment, la chaux a constitué, dans ses différentes formes et applications, l’élément de base pour la composition des conglomérats destinés à la construction.

 

Après environ un siècle d’oubli, on revient maintenant à l’utilisation de ce liant dont les qualités naturelles s’avèrent être les plus adaptées à la qualité de la vie dans les bâtiments.

Comme par le passé, il est aujourd’hui encore nécessaire de distinguer les bonnes chaux des moins bonnes et la chaux naturelle des mélanges artificiels.

Cette première distinction faite, on doit se pencher attentivement sur la méthode et sur la technique de préparation des liants et de produits qui en sont dérivés car cette dernière en conditionne souvent la fonctionnalité.